SOS Manapa !

Publié le par marion.isoard

Ce sont 35 familles samedi soir dernier qui n'ont pas fermé l'oeil de la nuit aprés avoir quitté précipitement leur maison car les vagues devenaient menaçantes...
Dimanche matin à l'aube, ils avaient tout perdu, plus de maison, plus rien...
Six de ces familles sont celles de nos filleuls.


Manapa est (était) une jolie petite bande de sable située à une demi-heure de Butuan. Depuis un an, à chaque saison des pluies, des restes de typhons prennent d'assaut cet ilot, et grignotent les premières maisons. Leurs habitants réparent et rafistolent comme ils peuvent. Leur plus grand rêve serait certainement de déménager de l'autre côté de la lagune qui les sépare de la terre ferme, mais ils ne possèdent rien, et n'ont pas de terrain.
Ce week-end, la mer n'a eu aucune pitié pour les réparations entreprises par les pères de famille, mieux encore elle a décidé d'engloutir une bonne partie des maisons, et de détruire les autres...

Spectacle désolant que nous avons constaté ce matin avec David:































Un petit coin de paradis transformé en cauchemar pour toutes ces familles. Elles qui ne possédaient rien, mis à part un toit, se retrouvent du jour au lendemain sans endroit où dormir en pleine saison des pluies. Alors c'est l'entraide qui se met en place, les quelques maisons situées de l'autre côté de la lagune, accueillent ceux qui ne savent où aller. Hommes, femmes et enfants se mettent au travail et récupèrent tout ce qu'ils trouvent pour tenter de reconstruire des semblants d'abris : quelques morceaux de bois flottant, de tôle, des feuilles de palmier, des vieux clous...

Et c'est le coeur serré que j'écoute la maman de Manuel m'expliquer que leur maison a été entièrement emportée par les vagues, qu'ils ne peuvent donc même pas récupérer l'ancien bois, ils n'ont plus rien, et pas d'argent pour acheter du matériel. Elle a les larmes aux yeux, me montre dans la barque derrière elle, les trois petits morceaux de toit qu'ils ont retrouvé un peu plus loin, c'est tout ce qu'il leur reste.

    Manuel et son père devant chez eux il y a quelques mois >

Ce qu'il reste de leur maison...rien...
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150 euros permettraient à la famille de Manuel de construire une nouvelle maison...

Parce qu'il y a quand même une bonne nouvelle dans cette histoire: la municipalité devant se rendre à l'évidence que les familles ne peuvent plus vivre sur ce banc de sable qui sera totalement submergés dans quelques temps, a "généreusement" donné une petite parcelle de terre pour reconstruire les maisons. Bien que le terrain donné soit inondable (comme toute la région) et plutôt restreint pour 35 familles, c'est un grand bonheur pour tout le monde. Cependant la majorité d'entre eux n'a pas de quoi reconstruire une maison.

C'est là que nous avons urgemment besoin de votre aide...100 €, 50, 15, même 5 € sont les bienvenus! Qu'est ce que 5 euros?...pour vous RIEN, pour eux une bonne partie du toit !

Un simple chèque à l'ordre d' Enfants du Mékong
avec au dos la mention "Supplément Programme 20-21: reconstruction MANAPA"
A envoyer à:
Service Financier
5, rue de la Comète
92600 Asnières

Ce sont les familles désepérées de Manuel, Jecelyn, Shielo, Maricel, Hazel, et Gretchen, tous filleuls EDM, qui n'ont plus que vous comme espoir pour pouvoir vivre décemment...
Plus que ces six familles, ce sont plus de 200 personnes qui se retrouvent sans toit car elles n'ont pas ces 150 euros...

L'équivalent de 2 ou 3 jeans si mes souvenirs sont bons...ou un billet de train Paris/Marseille...

Merci ! MERCI ! MERCI !
















Jecelyne et Shielo, deux étudiantes du foyer, chez elles au mois de Novembre.




















Hazel devant sa maison en Novembre 2008. ^


La maman de Manuel, trop gênée pour demander de l'aide, mais tellement heureuse quand je lui ai dis que nous allions faire tout notre possible pour trouver de l'argent.
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Manapa Novembre 2008

Manapa Janvier 2009

Publié dans MISSION BAMBOU

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M
Voilà Marion, j'aurai posté ma contribution ce matin. J'espère que tu pourras rapidement revoir toutes ces familles retrouver un toit et une vie décente et bon courage en attendant pour les conditions de vie en période de pluies. Cordialement. Marie-Odile.
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D
bonjour Marion,<br /> voilà c'est fait j'ai envoyé, si peu, un chèque de 10 E, mais bon si ça s'ajoute à d'autres : un chou et un chou.<br /> Je vois que tu as toujours la forme même d'aller chercher les coco, alors bonne continuation et à + gros bisous
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